Echenoz : Un an
N'étant que trop sûre d'avoir provoqué la mort de Félix, Victoire aime autant s'éloigner. Où qu'elle se trouve alors, Louis-Philippe passe l'nformer de temps en temps des suites de cette affaire. Or Louis-Philippe ment.
La Presse :
"La poétique d'Echenoz repose sur le combat perpétuel que se livrent une réalité mystérieuse et dont le sens fuit sans cesse - le monde, les objets, les personnes, les formes, les sons, les paroles, l'espace, le temps - et les mots pour le dire le plus exactement possible." Pierre Lepate, Le Monde.
"Un sens aigu de l'observation, à la fois goguenarde et détachée, l'invraisemblance assumée comme une magie blanche, inéluctable." Jean-Baptiste Harang, Libération.
"Echenoz excelle dans cet exercice de déréalisation. jamais son attention portée aux détails les plus infimes de l'existence ne s'était trouvée justifiée à ce point par la nécessité du récit, et jamais sans doute il n'était allé aussi loin." Eric Reinhardt, Les Inrockuptibles
"Ce qui fait la marque echenoz, cet étonnant travail d'écriture qui lui permet de mêler dans ou hors de la métaphore tous les niveaux de la réalité." Norbert Czarny, La Quinzaine littéraire.
"Tout cela conduit tambour battant par Echenoz, sans céder à aucun instant sur une manière qui donne à son livre sa force suffocante." Jean-Claude Lebrun, L'Humanité.
"Oú est passé le réel ? C'est peut-être une des grandes questions de notre fin de siècle, qui fait ici claudiquer, sous les dehors de clochards et de pauvresses, des mythologies en baskets. Un des très rares livres dont il faille se contraindre à ralentir la lecture." Renaud Matignon, Le Figaro.