Laferrière : Fête chez Hoki
« Je ne m’intéresse qu’aux clichés et le premier cliché sur le Japon, c’est l’érotisme. » Le deuxième : la Bombe atomique. Hoki, photographe de mode, est japonaise, implosive, radioactive. Elle fait l’amour 72 heures d’affilée, avant de s’éclipser en laissant son loft à l’écrivain.
Bien décidé à ne pas quitter le futon, le voilà plongé dans Mishima, Tanizaki, Bashō… et le Kama-sutra.
Mais quand il apprend la mort de Rita Hayworth – effigie bien malgré elle d’une des premières bombes H –, c’est la déflagration.
Alors l’écrivain dresse l’inventaire des corps, des visages, des êtres et des choses. Il faut tout noter. Car tout est précieux. Et tout disparaîtra.
Irrévérencieux, foisonnant et drôle.