Montety : La douceur
À la Convention internationale de la rose, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d'art de vivre, et Barbara, reporter allemande, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l'événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d'ombre qu'ils vont bientôt découvrir : son passé de résistante et déportée qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d'un livre.
Pour Barbara, jeune femme d'une autre génération, pour l'indispensable transmission, May va consentir à raconter : Ravensbrück à dix-huit ans, la souffrance, les amitiés. Et l'après, le corps qui a perdu la mémoire de la tendresse. Ce sera une enquête parmi les cendres et les traces d'une vie reconstruite.
Et puis, il y a le souvenir de cette rose cueillie à Ravensbrück, un éclat dans le gris funeste, la beauté au milieu de la monstruosité, à l'origine de sa renaissance.
Le livre s'appellera La Douceur.