Cherhal : À cinq ans, je suis devenu terre à terre
« Comme tous les gamins, j'adorais percevoir par bribes un sentiment d'infinitude, que je n'ai jamais retrouvé depuis. Vers trois-quatre ans, je me laissais aller à imaginer ce que les mots toujours et partout pouvaient représenter, et parfois je sentais quelque chose...
Puis j'ai perdu l'habitude, et à cinq ans, je suis devenue terre à terre. »
D'ouvrier à sorcière en passant par sexy ou bon bien, Jeanne Cherhal célèbre les mots qui traversent sa vie dans un recueil très personnel et plein d'humour. Comme autant d'autoportraits, ses quarante mots convoquent le sel de l'enfance et révèlent l'audace, la tendresse et le féminisme profond d'une artiste en liberté.