Djebar : Ombre sultane
"Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme "nue", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face " L'amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la. prison forment les trois premiers volets du " Quatuor d'Alger ", vaste fresque aussi singulière que fascinante où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes. - Assia Djebar, née à Cherchell en Algérie, a été élue à l'Académie française en juin 2005. Son oeuvre, couronnée de nombreux prix internationaux dont le Prix de la Paix 2000 en Allemagne, est traduite dans plus d'une vingtaine de langues.