Saumont : Les voila quel bonheur
"Les voilà quel bonheur les jours de soleil. Le portail de l'école se referme. Les cousins vont demain débarquer des carrioles. Les cousins qui demain partageront nos jeux et ces travaux de l'été qui partagés seront des jeux. Les cousines au regard malicieux et tendre. Je parle dit-il d'un village où la vie était simple et tranquille. C'est ce qu'on pensait alors. Moi j'étais petit. On pensait aussi qu'il n'y avait pas de raison pour que ça se finisse. Et puis."(Un) style que l'on reconnaît aux toutes premières lignes, une méticulosité admirable, une jubilation communicative à trouver le ton juste, le mot, l'espace, le temps.