Desesquelles : Les hommes meurent, les femmes vieillissent
Dix portraits de femmes. Quatre générations. Une famille.
Naître, grandir, aimer, donner la vie ou mourir, elles sont toutes à la veille de ces heures qui marquent une existence.
« La bouche la plus scellée n'empêchera pas un corps de révéler ce qu'on a fait de lui. »
Elles sont dix. Mères, soeurs, cousines, petites et arrière-petites-filles, elles vont chercher un oubli à L'Éden, l'institut de beauté d'Alice. Certaines sont au bout de leur existence, d'autres au début.
Tour à tour, elles dévoilent leurs secrets, leur fragilité aussi. Sans rien dissimuler, elles disent la jouissance et la défaite, l'allégresse à aimer et les renoncements. Les rides et les bonheurs.
Toutes sont terriblement attachantes et font face à un silence qu'elles apprivoisent. Celui d'Ève, l'absente, sans laquelle elles ont appris à vivre.
Autour de son souvenir, elles réapprendront à être une famille.
Fantasques, mélancoliques et troublants, les hommes meurent, les femmes vieillissent.
Dans un précédent texte, Fahrenheit 2010, Isabelle Desesquelles a raconté sa vie de libraire. Elle a depuis fondé une résidence d'écrivains, la maison De Pure Fiction. Les hommes meurent, les femmes vieillissent est son sixième roman.