Belmont : Mythe, conte et enfance. Les écritures d'Orphée et de Cendrillon
Les folkloristes du XIXe siècle comprenaient les contes comme des formes dégénérées des mythes. Or l'auteur compare la légende d'Orphée et Eurydice à La fille du diable, rapproche Cendrillon de Hestia et observe que la ligne de partage entre populaire et savant, que la dichotomie mythe/conte devait tracer, perd de son évidence. De même elle montre que "les enfants ne sont pas assez vieux pour les comprendre". Comment expliquer sinon que les éditeurs publient des versions édulcorées des contes lorsqu'ils s'adressent aux enfants ?