Feydeau : Le dindon
Pontagnac, le " dragueur " malheureux, sera finalement le dindon de la farce. C'est un brave garçon, qui ne trompe jamais sa femme sans la plaindre. Et qui ne perd jamais la tête : il suit les dames dans la rue, mais s'il pénètre derrière elles dans les pâtisseries, il les attend sagement à la porte des bijouteries. Quant à Vautelin, le mari de Lucienne, il risque de payer cher une vieille entorse à la fidélité conjugale, laquelle entorse refait surface en la personne de Maggy, une fofolle anglaise... Un troisième larron, rival de Pontagnac, vient encore compliquer la situation. Et voilà la mécanique en marche, " sans que s'affole un seul rouage, sans que saute un seul ressort ", comme dit Jean Richepin.