Proust, la mémoire et la littérature
Œuvre dédiée au mouvement même de la mémoire, À la recherche du temps perdu laisse une large place aussi bien à la mémoire de l’histoire qu’à celle de la littérature même. « Toute la littérature vit dans À la recherche du temps perdu. La littérature donne vie à la littérature comme “résurrection de la vie intégrale” à la manière de l’histoire de Michelet », écrit Antoine Compagnon.
Proust et le mythe d’Orphée ; l’effacement d’une source flaubertienne ; l’interpolation ; la reconnaissance ; le pastiche ou la mémoire des styles ; les réminiscences travesties ; l’allusion littéraire : des spécialistes français et étrangers explorent toutes ces pistes essentielles dans l’écriture de Proust.
Antoine Compagnon est professeur au Collège de France, chaire de littérature moderne et contemporaine, et à l’Université Columbia (New York). Il a notamment publié La Seconde Main, Nous, Michel de Montaigne, La Troisième République des lettres, Le Démon de la théorie, Les Antimodernes, ainsi que De l’autorité.
Contributions de A. Bouillaguet, S. Duval, S. Guindani, N. Mauriac Dyer, P.-L. Rey, H. Sakamoto, I. Serça, A. Simon, K. Yoshikawa.