Farhoud : Le bonheur a la queue glissante
Ce roman raconte avec fraîcheur le destin de Dounia de Beyrouth à Montréal. "Je veux mourir là où mes enfants sont heureux", dit celle qui a finalement pris racine au Québec.
Dounia, 75 ans, ne sait ni lire ni écrire et ne parle que l'arabe. Elle laisse la parole à Sali, son mari, et à ses enfants, qui parlent une langue qui lui et étrangère. Elle se croit muette, inintelligente. Dans 'Le bonheur a la queue glissante', elle murmure avec naïveté et sagesse une culture orale surprenante qui glisse en nous comme le bonheur. Avec elle, on se laisse bercer par les proverbes libanais, on questionne la vie et la mort, on rit et on pleure. Dounia - "le monde", en arabe - possède une voix et un coeur grands comme le monde, aussi fragiles que le bonheur.
Publié pour la première fois en 1998, 'Le bonheur a la queue glissante' a été couronné par le prix 'France-Québec - Philippe Rossillon' et a connu un vif succès auprès des lecteurs tant qu Québec qu'en Europe.
Dramaturge lue et jouée au Québec, aux États-Unis, en France, en Belgique et au Liban, Abla Farhoud a reçu en 1993 le prix Arletty de l'Université de la langue française et le prix Théâtre et Liberté de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques de France. En 2005, elle a fait paraître son troisième roman, Le fou d'Omar, chez VLB éditeur.