Fin de la littérature. Tome 2 : Historicité de la littérature contemporaine
Où en est la littérature française, quand tant de discours la vouent à son crépuscule ? Affronter cette question suppose non seulement de la décrire, comme s’y emploient des études de plus en plus nombreuses, mais encore de comprendre sa situation actuelle.
Or, les rythmes de la littérature ne sont pas ceux du monde. Elle va de son mouvement propre, dessinant au fil du temps des poétiques diverses. Elle n’en demeure pas moins affectée par les événements qui la requièrent. Envisager les fins de la littérature, c’est donc, d’un même élan, situer cette discipline artistique dans une histoire - sociale, culturelle - et, tout à la fois, la confronter à son orientation esthétique.
Comment la littérature actuelle s’installe-t-elle dans le présent ? Comment prend-elle en compte son histoire propre et celle de la communauté sociale qui la produit ? Comment travaille-t-elle avec, ou contre, son héritage ? Quel est, en un mot, son régime d’historicité ?
Après un volume consacré aux Esthétiques et discours de la fin (Armand Colin, 2012), les écrivains, historiens, sociologues, chercheurs et critiques littéraires ici réunis, entreprennent ainsi d’identifier comme tel le moment contemporain.
Avec les contributions de Wolfgang Asholt, Yves Citton, Jean-Max Colard, Laurent Demanze, Camille de Toledo, Frédéric Ferney, Alain Fleischer, Henri Garric, François Hartog, Nathalie Heinich, Marie-Thérèse Jacquet, Patrick Kéchichian, Hedi Kaddour, Luc Lang, Dominique Maingueneau, Matteo Majorano, William Marx, Laurent Mauvignier, Jochen Mecke, Jérôme Meizoz, Alain Nadaud, Thomas Pavel, Dominique Rabaté, Gianfranco Rubino, Pierre Schoentjes, Michael Sheringham, Dominique Viart, Jean-Bernard Vray.
Ouvrage publié avec le soutien de l’Institut universitaire de France et de l’Université de Sciences Humaines et Sociales Charles de Gaulle – Lille 3.