Marchand : Ecrits critiques 1941-2011 (Coffret 4 volumes + index)

ISBN: 9782866457730
Erschienen: 
01.04.2012
Seiten: 
2884
Bemerkung: 

In Einzelbänden angekündigt :
9782866457761 = T1 = 1941-1948 = 25,00 Euro
9782866457778 = T2 = 1948-1958 = 25,00 Euro
9782866457785 = T3 = 1958-1982 = 25,00 Euro
9782866457792 = T4 = 1982-2011 = 25,00 Euro
9782866457808 = T5 = Index = 20,00 Euro

Gewicht: 3950 g
Abmessungen: 23 cm × 20 cm × 15 cm
Preis inkl. deutscher Mwst.:
121,70€

Prix Fénéon 2012

Jean José Marchand (1920-2011) comptait parmi les plus grands érudits de son époque… de notre époque. Après sa disparition, son complice Maurice Nadeau rappelait qu’il avait été «toujours un peu hors normes, franc-tireur, doué de trop d’humour et de curiosité pour ne pas déplaire à ceux qui font l’opinion».
Les Écrits critiques de Jean José Marchand font penser, par leur savoir et leur clarté, à l’œuvre d’Albert Thibaudet ou de son ami Pascal Pia, mais il est avant tout «un homme à sa propre hauteur», qui s’est intéressé très jeune au mystère de la littérature : «C’est parce que, à l’âge de 13 ans, j’ai découvert dans la bibliothèque de mon père une édition (d’ailleurs imparfaite) des Fleurs du mal que ma passion – bien antérieure – pour la lecture s’est transformée en passion littéraire. J’ai lu et relu ce livre, jusqu’à ce que je l’aie su par cœur, d’un bout à l’autre ; j’ai entrevu ce qu’est la littérature. À vingt ans, j’ai commencé à collaborer aux revues littéraires (et non politiques) Poésie 41 et Confluences ; en 1944, j’ai rencontré à la rédaction de Combat, sortant du bureau de Pascal Pia et Roger Grenier, Maurice Nadeau, qui partageait avec moi une passion pour l’histoire du surréalisme. Donc c’est tout naturellement qu’ensuite j’ai donné quelques “papiers” aux Lettres Nouvelles et à La Quinzaine [littéraire].»

Somme d’érudition, d’honnêteté (et de malice), les Écrits critiques de Jean José Marchand traitent de littérature, de philosophie, d’histoire, mais aussi de cinéma, d’art, de sociologie, de politique. Pendant les sept décennies où il exerça généreusement son infatigable regard de lecteur, ses chroniques, articles, recensions, enquêtes et préfaces donnèrent, non sans une saine distance – fruit d’innombrables lectures, de recherches, d’efforts permanents de synthèse –, son sentiment profond qu’il n’a jamais trahi.