Heck : Georges Perec. Le corps à la lettre
Le corps pourrait passer pour le grand absent de l’œuvre de Perec alors même que lorsque l’on pense à lui vient aussitôt à l’esprit le corps que Perec s’est composé au fil du temps avec sa barbe et sa chevelure proliférantes. L’écrivain oulipien, familier des jeux avec l’intertextualité, a bâti une œuvre plus évidemment caractérisée par son formalisme, son abstraction même, que par la place qu’elle donne à la sensation ou à la sensualité. Le discours critique de fait ne s’est jamais véritablement emparé du motif. Perec, écrivain anachronique, en un siècle qui a vu l’essor des « écritures du corps » ?
Cet essai se donne pour ambition de proposer de nouveaux parcours au sein de la poétique perecquienne.