Schmitt: Quand je pense que Beethoven est mort et tant de crétins vivent...
Lors d'une exposition de masques, Beethoven revient dans la vie d'Eric-Emmanuel Schmitt : surpris, il se rappelle l'avoir aimé passionnément pendant son adolescence. Pourquoi ne l'écoute-t-il plus ? Pourquoi n'a-t-il plus eu besoin de sa passion, sa véhémence, sa noblesse ? Réfléchissant à partir de sa propre vie, Schmitt médite sur notre époque qui ne croit ni en Dieu ni en l'homme, où l'individu se sent broyé et inutile. Il ausculte notre temps désespéré que l'idéal de grandeur a quitté
Un essai brillant et intime, fait d'émotions, de surprises et d'émerveillements où Schmitt élucide ce génie, créateur d'une ''messe pour l'humanité'', un homme infirme, seul, malheureux, accablé par le sort, qui écrit pourtant une oeuvre énergique couronnée par un hymne à la joie. Comment peut-on avoir le sens du tragique et se montrer optimiste ? Tel sera le défi pour notre siècle ; tel est le message de Beethoven : il nous propose une philosophie et une morale humaniste dont nous avons un urgent besoin.